LexMag 7 - Magazine - Page 15
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Depuis environ cinq ans, je constate que les journalistes prennent
soin de recueillir aussi la parole des avocates. C’est récent, et il
ne faut jamais considérer que l’égalité est acquise. Mais c’est une
évolution encourageante.
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c’était ma vie personnelle, pas ma vie professionnelle. Je n’ai jamais ressenti le besoin de m’exprimer publiquement sur ce sujet.
Mais c’est une évolution encourageante.
Dernière question, et si vous n’aviez pas été
avocate ?
En tant que femme, avez-vous ressenti un traitement particulier de la part des médias ?
J’aurais été auteure. J’ai publié un roman et j’en
écris un deuxième. J’ai toujours aimé lire et écrire.
Finalement, que ce soit en droit ou en littérature,
ce sont des histoires de trajectoires et de destins.
Mais en tant qu’avocate, ce sont des destins réels,
et les enjeux sont bien plus lourds.
Oui, les choses ont évolué, et de façon positive.
Pendant longtemps, on donnait la parole aux avocats, jamais aux avocates. On les réduisait souvent au rôle de collaboratrices, quand bien même
elles avaient préparé tout le dossier.
Cela change. Depuis environ cinq ans, je constate
que les journalistes prennent soin de recueillir
aussi la parole des avocates. C’est récent, et il ne
faut jamais considérer que l’égalité est acquise.
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