Numero 5 Lexmag - Flipbook - Page 21
Je suis en quelque sorte
" le bras droit des associés,
leur secrétaire générale.
Alexandra Vivet : Parce que je suis une femme de
Je les accompagne dans la
challenges (rires) ! C’est vrai, je n’aime pas parler de
moi, encore moins me mettre en avant. Mais je me
gestion de tous les aspects
suis dit que c’était l’occasion de parler d’un métier
administratifs du cabinet :
qu’on connaît mal, et de montrer une autre facette
昀椀nances, communication,
du fonctionnement d’un cabinet
RH, marketing, IT...
Justement, comment êtes-vous devenue
o昀케ce manager ?
Mes responsabilités sont
très transversales
J’ai travaillé pendant six ans chez Linklaters, d’abord
Sandrine Jacquemin: Vous m’avez con昀椀é en
amont que ce n’était pas un exercice que vous
affectionniez… Pourquoi avoir accepté ?
"
comme assistante puis en tant que responsable
événementiel et de la communication interne. Et
puis un jour, j’ai vu Kiril Bougartchev à la télévision
dans le cadre d’une affaire. J’ai compris qu’il lançait
sa propre boutique. J’ai pris mon téléphone et je lui
ai proposé de le rejoindre, avec mes compétences
en organisation et gestion de projets. J’avais très
envie d’embarquer dans cette nouvelle aventure.
leur secrétaire générale. Je les accompagne dans
la gestion de tous les aspects administratifs du
cabinet : 昀椀nances, communication, RH, marketing,
IT… On est une équipe à taille humaine, dix
avocats, trois stagiaires et cinq personnes dans
les fonctions support, donc mes responsabilités
sont très transversales. Je touche à tout et suis
la courroie de transmission du cabinet. Je fais
également partie du réseau des o昀케ces managers
et secrétaire généraux COM’SG. Nous partageons
beaucoup d’informations et nous nous entraidons.
Vous avez donc créé votre poste,
en quelque sorte ?
Oui, en quelque sorte. Kiril Bougartchev et
Emmanuel Moyne ont décidé de créer leur
cabinet en droit pénal des affaires avec
quelques collaborateurs et une assistante. Les
collaborateurs les ont aidés à l’ouverture sur les
tâches administratives. Mais un mois plus tard,
je leur ai soumis ma candidature… et ils m’ont
prise à l’essai. La première chose qu’ils m’ont
demandée était d’étoffer et de stabiliser mon
équipe, car il y avait eu pas mal d’arrivées et de
départs côté fonctions support. Je n’avais jamais
fait de RH auparavant. Comme quoi il y a un début
à tout : j’ai appris qu’il faut parfois se séparer de
collaborateurs pour en recruter de nouveaux.
Vous faites aussi le lien entre les différents
niveaux hiérarchiques ?
Complètement. Et ça fonctionne bien parce que
nous sommes tous sur un même plateau, sans
étage, ce qui facilite les échanges. On a gardé
un esprit anglo-saxon : on se tutoie la plupart du
temps, la communication est 昀氀uide. Les associés
ont un agenda très chargé, mais on trouve des
créneaux réguliers pour avancer sur les sujets.
Quelles sont, selon vous, les qualités essentielles
d’un bon o昀케ce manager ?
Sept ans plus tard, vous êtes toujours là. Quel est
concrètement votre rôle au quotidien ?
Il faut avoir une certaine maturité pour pouvoir
répondre aux exigences des avocats qui peuvent
être variées, changeantes et de dernière minute. Il
Je suis en quelque sorte le bras droit des associés,
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