Numero 5 Lexmag - Flipbook - Page 27
Et donc au sein de Perspectives, est-ce que vous
avez mis en place des méthodes managériales
ou alors, on va dire, des ajustements au sein du
cabinet ? Qu’est-ce que vous avez fait ?
Chez Perspectives Avocats,
le management n’est ni une
posture ni une méthode
plaquée de l’extérieur.
C’est une culture, une manière
d’être ensemble, qui se
construit au quotidien dans
la transparence, l’exigence
bienveillante et l’écoute
active. Léo Ouazana, associé
du cabinet, revient sur
les fondements de cette
dynamique collective, où
chaque voix compte et où
l’envie d’entreprendre se
conjugue avec le souci du lien
humain.
Perspectives est un cabinet d’avocats avec un taux
de turnover extrêmement faible. En quasiment trois
ans, j’ai vu un seul départ de collaborateur. Ce n’est
pas un hasard : nos équipes adhèrent au projet. Il y a
une vraie dynamique collective. Les collaborateurs
sont attachés à la marque, à son développement,
et ils sont très moteurs. Ils viennent avec des idées :
« on devrait publier sur ce sujet sur LinkedIn »,
« on pourrait organiser tel évènement… ».
Cela n’empêche pas que nous soyons exigeants
avec nos équipes. Nous ne tirons pas sur la corde,
mais demandons rigueur, réactivité, et qualité
dans le travail. Parce que nos clients l’exigent, et
parce que nous venons tous de belles maisons aux
standards élevés.
Lorsqu’on recrute, on pense à l’alchimie.
On ne prend pas quelqu’un seulement parce qu’il est
excellent techniquement. Il faut que cela fonctionne
avec les autres membres du cabinet. C’est pour
cette raison qu’on fait passer plusieurs entretiens
avec plusieurs associés ou d’autres collaborateurs,
juste pour sentir si ça va matcher en termes
de personnalités.
Sandrine Jacquemin : Perspectives est né de la
rencontre d’avocats partageant une même vision
du métier. Quels étaient les constats à l’origine de
ce projet commun ?
Léo Ouazana : Le cabinet a été fondé par mes
quatre associés début 2017 et je les ai rejoints en
2022, après avoir été formé chez Courtois Lebel,
Scotto et Ayache. Nous sommes tous les cinq issus
du cabinet Courtois Lebel, un cabinet d’affaires
d’une cinquantaine d’avocats qui avait une culture
d’excellence.
Tu parles beaucoup d’écoute. Comment ça se
manifeste au quotidien ?
Chaque associé fonctionne en binôme ou trinôme
avec ses collaborateurs. Nous sommes donc très
proches de nos équipes dans le travail. Je parle
avec ma collaboratrice tous les jours, plusieurs
fois par jour. Il en va de même pour mes associés.
Nous traitons les dossiers ensemble. Du coup, on
voit tout de suite quand ça ne va pas. On n’attend
pas l’évaluation annuelle pour faire un retour.
Quand c’est bien, on le dit. Quand ce n’est pas
bien, on le dit aussi. Tout de suite. On corrige, on
explique, et on avance.
À l’origine du projet commun était le souhait de
créer une structure 昀氀exible et agile en vue d’offrir
des conseils à haute valeur ajoutée et sur mesure
aux clients. J’ai adhéré sans réserve à ce projet.
Notre ADN est celui d’entrepreneurs, partis d’une
page blanche, et désireux de répondre aux enjeux
des clients.
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