Numero 5 Lexmag - Flipbook - Page 90
AT : Ça a commencé dans un groupe de travail avec
Andrée Delcourt. Elle a vraiment porté le projet. On
s’est dit qu’il manquait un diplôme reconnu par l’état
pour structurer cette fonction. On a réuni Pascale
Foucherot, Idriss, d’autres membres du Cercles et
on a monté ce master. L’objectif, c’est de valoriser
la fonction, de permettre à ceux qui n’ont pas de
diplôme reconnu d’acquérir les bases. Ce n’est pas
diplômant o昀케ciellement, mais ça donne une vraie
légitimité. La formation est chère, oui, c’est un
frein. Mais elle s’est ouverte à d’autres pro昀椀ls, donc
ça marche mieux maintenant.
Accompagnez-vous les cabinets sur la
digitalisation et l’adoption de l’IA et si oui
comment ?
IS : C’est LE sujet du moment. On a organisé
plusieurs réunions sur l’IA, récemment avec Jean
Gasnault. Même si l’IA existe depuis longtemps son
déploiement soudain depuis ChatGPT nous oblige à
nous y pencher sérieusement d’autant plus que les
offres de nombreux éditeurs ont 昀氀euri en très peu
de temps, ça va très vite, c’est souvent très cher,
et pas toujours très clair. Les associés veulent se
saisir du sujet, mais ils ne le maîtrisent pas. Alors
nous devons arriver avec des warnings, des pistes
de cadrage. Et on doit continuer de se former,
au sein de COM’SG il est important de pouvoir
accompagner nos membres.
AT : COM’SG a un rôle d’alerteur, c’est un souvent
un modèle. Ce qu’on teste dans vingt ou trente
cabinets 昀椀nit souvent par être reproduit ailleurs.
On a ce rôle de vigie, c’est certain.
Et pour 昀椀nir… est-ce qu’il y a un moment
marquant de votre parcours que vous aimeriez
partager ?
AT : (Rires) il vaut mieux que je garde certaines
anecdotes pour moi.. Non, mais plus sérieusement,
ce que je retiens, c’est l’humain. L’humain qui m’a
porté et les échanges intellectuels que j’ai eus aussi
avec les avocats.
IS : Pas d’anecdote croustillante, non. Mais des
accomplissements, oui. Des déménagements
réussis, des audits 昀椀nanciers, qui font ouvrir de
grands yeux aux associés !
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