Numero 4 Lexmag - Magazine - Page 29
Et c’est quelque chose qui a ensuite marqué toute ma
carrière : cette idée de toujours sortir de ma zone de
confort. Essayer de faire des choses di昀昀érentes, se
challenger constamment. C’est vraiment une ligne
directrice pour moi.
"
Si vous étiez un voyage ou une destination,
laquelle seriez-vous ?
Alors, à votre avis, depuis tout à l’heure ?
Le rôle de directeur
juridique est clé dans
le processus de décision
(...) il faut un vrai ancrage
terrain (...), travailler
en mode projet,
en équipes transverses,
c’est indispensable.
Le Maroc ?
Vous profitez du terrain, pour poser des
questions, et vous intéresser…
Voilà. Oui, quand même. Quel beau pays : chaleur
humaine, famille, climat, paysages sublimes ;
à chaque fois que j’y retourne, je suis blu昀昀ée.
"
Exactement. Rencontrer les gens, comprendre
leurs problématiques, apporter un regard neuf
sur ce que je peux observer.
C’est un très beau pays.
Et en France, je me suis posé la question en France,
ça serait la montagne, le ski. Mais là, ça vient du fait
qu’on vient de passer une semaine incroyable au
Club med de Peisey avec les enfants. On ne voulait
pas revenir. La montagne, c’est toujours assez
incroyable. Une sensation de liberté, de fraîcheur,
d’air revigorant. Cela ressource profondément.
C’est nourrissant, humainement,
intellectuellement et même
professionnellement.
C’est exactement ça, oui. Et à chaque fois que je
reviens, mon équipe me dit : « non, ne nous dis
pas que tu as encore rapporté une liste ! » [Rires]
C’est magique, c’est vrai. Quelle est l’habitude,
la petite manie qui vous caractérise ou qui fait
sourire vos collègues ?
Dans un monde sans droit, quel métier
auriez-vous fait ?
Alors, si je devais imaginer l’avenir… Dans le droit,
je continuerais ce que je fais au Club Med avec la
même passion, mais en me dirigeant un peu plus
vers les opérations. Je ne serais pas contre des sujets
liés à la qualité, ou des choses similaires.
J’ai une anecdote depuis que je suis au Club Med qui
fait beaucoup sourire. Je suis tellement passionnée
par mon travail que même quand je pars en vacances,
je n’arrive pas à décrocher complètement. On a droit
à trois ou quatre semaines de vacances « GO » en tant
que salariés, mais à chaque fois que je vais dans un
Club Med, que ce soit pour des vacances, un séminaire
ou une formation, je ne peux pas m’empêcher d’aller
discuter avec les GO, de prendre des notes, de faire le
tour du club… Et je reviens toujours avec une petite
liste pour mon équipe et moi. Alors que normalement,
les vacances, c’est fait pour se déconnecter, moi je
trouve ça trop intéressant ! J’ai vraiment la chance
d’avoir un travail qui me passionne à ce point. Aller
dans un Club Med et ne pas en profiter pour observer,
écouter, échanger… Ce serait impossible pour moi.
Donc, si c’était toujours dans mon métier actuel,
ce serait avec un aspect plus opérationnel.
Après, si on devait imaginer un monde sans Club Med
et sans droit— ce que je n’imagine même pas, parce
que, sérieusement, comment font les gens pour vivre
sans avoir fait de droit ? Ça impacte tellement tous les
aspects de notre vie ! — je me verrais bien diriger une
fondation, une ONG, ou peut-être un forum sur des
sujets qui me tiennent à cœur. Idéalement, ce serait
quelque chose de transversal et international.
C’est un projet qui m’intéresserait beaucoup.
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