Numero 4 Lexmag - Magazine - Page 31
PORTRAIT
Julien Quéré
Directeur juridique
du Groupe BEL
Sandrine Jacquemin : Pouvez-vous nous
partager votre parcours et ce qui vous a amené
à devenir juriste d’entreprise, puis Directeur
juridique ?
Pour compléter mon parcours, je me suis inscrit
à l’IEJ pour passer le concours d’avocat, car je
voulais, comme toujours, aller jusqu’au bout de mes
aspirations. Devenir avocat était pour moi une sorte
de Graal ouvrant un véritable champ des possibles.
J’ai donc préparé et passé le CRFPA. Entre-temps, j’ai
e昀昀ectué un deuxième stage chez BEL dans le cadre
de ma formation d’avocat. Une fois le CAPA obtenu,
je me suis lancé dans la profession d’avocat, en
travaillant plus de trois ans dans un cabinet français
à dimension internationale. Fort de ma formation
en Propriété Intellectuelle, j’ai pu développer mon
expertise en droit des Nouvelles technologies et des
contrats complexes. Puis, une nouvelle opportunité
s’est présentée : revenir chez BEL, pour contribuer
au développement de son département juridique,
Julien Quéré : Mon parcours de Droit a débuté de
manière assez classique avec une orientation initiale
vers le droit des a昀昀aires, le droit des sociétés, le droit
bancaire et les entreprises en difficulté. Cependant,
malgré la richesse de ces années d’études et les
enseignements de qualité dont j’ai bénéficié, j’avais
du mal à envisager une carrière dans ces domaines.
C’est en suivant les cours de Propriété Industrielle
puis de Droit d’Auteur dispensés par le Professeur
Caron en Master 1 que j’ai eu une véritable révélation.
J’ai vu en la Propriété Intellectuelle la matière
parfaite qui me permettait d’allier le Droit à la
réalité du quotidien. Parler d’actifs immatériels,
c’était en réalité toucher à des éléments tangibles
du quotidien : marques, innovations, produits...
Cette approche m’a véritablement séduit, car j’ai vu
comment le droit pouvait avoir un impact direct
et immédiat sur notre monde.
notamment pour la partie Nouvelles Technologies.
Vous connaissiez déjà le Groupe BEL, ce qui a
sûrement facilité votre choix et il y avait peutêtre aussi l’envie d’y retrouver un collectif ?
« Faciliter mon choix » je ne sais pas, car décider de
quitter l’avocature au bout de 3 ans pour aller en
entreprise n’a pas été un choix facile. En revanche,
ce choix a évidemment été in昀氀uencé par plusieurs
facteurs, bien au-delà d’un simple développement
professionnel. Il y avait aussi la volonté de m’inscrire
dans une dynamique d’équipe, qui était parfois
moins présente en cabinet. Mais surtout, cela m’a
o昀昀ert la possibilité d’être en contact direct avec
En parallèle de mes études, j’ai commencé à
e昀昀ectuer des stages dès ma deuxième année,
dans des structures de tailles variées. Je n’étais pas
encore fixé sur mon futur rôle, avocat ou juriste
d’entreprise. J’ai eu des expériences aussi bien
en cabinets d’avocats qu’en entreprises, avec des
expériences chez Allianz, la SACEM, et un premier
stage au sein du groupe BEL.
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